Le 21 mars c’est Navruz, la fête du nouvel an pour les peuples du Caucase, d’Asie centrale, du Moyen Orient et pour mon amoureuse !
Outre le fait que cela s’écrit de mille façons et se fête avec tout autant de nuances en fonction des régions, c’est surtout la fête pour l’arrivée de la nouvelle année !
« Dans les républiques ex-soviétiques d’Asie centrale, Norouz, le 21 ou 22 mars, est communément considéré comme le « nouvel an des musulmans » (entendre des ethnies de religion musulmane) et donne lieu à des festivités tant religieuses que profanes. Alors que le calendrier persan est très précis concernant le moment astronomique auquel la nouvelle année commence, la période de 24 heures pendant laquelle l’année astronomique commence est considérée comme Norouz. »
Cette année (à défaut d’être « au pays »), je voulais marquer le coup pour Z. Le théâtre de la ville nous a « un peu aider » pour l’occasion 😀
Nous avons assisté à un très beau concert dimanche 24 mars. Au programme : l’Iran, l’Afghanistan, et l’Ouzbékistan
(Ambiance musicale pour qui veut : opening ceremony at music festival « Fès » 2012 , The honor of omar khayam ou YULDUZ TURDIEVA ENSEMBLE From Bukhara )
Deux semaines au paravent j’avais tenté ma chance par e-mail pour être autorisé à quelques photos (même de ma place !)
Ne pouvant faire quelques images durant la représentation, on m’a proposé de profiter de l’ensemble des balances.
Avantages : si on devance les techniciens, on peut faire quelques images sans micros dans le champs et on peut montrer sur scène (pas toujours facile à négocier en fait)
Inconvénients : on oublie les jolies tenues de scène et on profite des tests lumières qui partent dans tout les sens.
Mme Magnier , responsable de la communication, m’avait invité à me présenter à 11h30. J’ai eu le temps de me balader. Les balances ne commençaient pas avant 14h00 😕 (des infos contradictoires ou une tentative pour me dissuader d’être là ? )
En tout les cas un très bon moment photo et de belles heures de trier et de retouches.
Après l’élimination des clichés flous, de ceux avec un micros dans le champs ou avec une ombre trop mal placée, voici ce qu’il reste. Dans l’ordre de passage sur scène …
Yulduz Turdieva (chant), Jurabek Ochilov ( tanbur), Abbos Kasimov (daira), Ulugbek Temirov (daira) et Abduvahid Mirzahemedov (vièle) pour l’Ouzbékistan.
Puis Homayoun Sakhi (robab) et Siar Hashmi (tabla) (Afghanistan)
En faisant le trie des images je remarque qu’un soucis se confirme clairement. En basse lumière et donc avec un profondeur de champs réduite, m’a netteté reste très relative. A l’origine, j’aime les gros grains de « la HP5 poussé à 1600 » (à qui peut encore le comprendre ^_^ ), un certain côté grossier dans la netteté mais là … on s’approche d’un « trop flou ». Certaines images ne seront certainement disponible quand base définition et petit format internet. Homayoun Sakhi, sera l’une des victimes de ces flous. Je n’ai aucun portrait de lui.
Et enfin pour l’Iran :
Marjan Vadhat, la chanteuse à l’Iphone … pour une question de rythme ? (Le soir, elle arrivera sur scène avec mais au dernier instant elle le laissera de côté)
Ariana Vafadari, chanteuse de chants zoroastres (chants de Zarathoustra) a capella sous une douche de lumière. Toujours avec son petit carnet.
Et pour terminer, Mohammad Motamedi (chant), Pasha Hanjani ( ney), Azad Mirzapour ( târ), Sina Jahanbani (kamantché) et Hussein Zahawy (daf & dohol)
Merci à Mme Magnier pour m’avoir ouvert les portes des balances.