Madeleine (Maillard) a dit … (recupération d’un post perdu)

(Il manque à ce post les réponses amicale de Madeleine Maillard, effacées par erreur … )

Madeleine Maillard est la personne qui m’avait gentiment prêté « les petits enfant de Lénine ».Nous parlons souvent de nos points de vue sur la Russie et l’ex-URSS. Elle m’a très gentiment donné « accès » à son ouvrage, « Place de Kalouga » qui raconte son passage de 1991 à 1994 dans cette URSS devenu Russie …

Début de ma lecture, début avril,  …

Les premières pages sont des idées rebondissant l’une sur l’autre. J’ai peur de mis perdre et pourtant cela crée et se  transforme en dynamique avant que l’histoire ne  se pose sur un bout d’histoire ; celle de Marina, sa femme d’intérieure.

Madeleine dit franchement ce qu’elle pense est ressent, pour le moment cela me plait.

« Tant qu’il y aura des occasions de faire la fête, l’âme slave trouvera envers et contre tout des raisons d’oublier, des raisonsde vivre, des raisons de survivre, de travailler, d’aimer voire d’espérer. »

Madeleine m’avait dit avoir reçu l’interrogation de plusieurs lecteurs lui demandant pourquoi elle avait introduit son récit par la description de ses relations avec ses femmes de ménages. Sans avoir de répose à cela, j’avoue ne pas me poser de question à ce sujet et juste apprécier cette entrée en matière via le (les …) personnage qui semble le plus propre du « quotidien » de la vie de Madeleine à l’époque.

3 avril …

« Mais en attendant de trouver des animaux, je trouvai la foule, et elle était terriblement laide, pire même. Les jeunes  femmes habillées de cuir moulant de mauvaise qualité, les cheveux ruinés par des colorassions ratées, les dents dorées et le maquillage fluorescent, paraissaient être des vampires, les garçons qui les accompagnaient semblaient disposés soit à les violer sur place, soit à sortir leur kalachnikov, les enfants avaient tous l’air leucémique, leur parents abrutis par le travail ou l’alcool ou les deux, bref  le zoo c’était les humains plus que les animaux ! »

lundi 06 avril …

Je suis troublé par les remontrances faites par Madeleine, aux grandes figures de l’époque soviétique que sont Lénine et Staline. Il est vrai que j’ai un rapport purement graphique avec ces personnages, qui ne sont pour moi que statues et affiches dissociés de tout idée politique. Mes icônes graphiques se recollent à la réalité de leurs actions passé. Les idées du passé qui n’était pour moi que des jeux visuels on trouvait un écho bien réel.

Mardi 07 …

Chapitre sur la galerie Tretiakov, … peintures, … besoin de voir se dont on me parle au détour de la page 78.

J’ai retrouvé traces de certaines œuvres sur internet  :

« …, Fedotov ( … La demande en mariage d’un major endetté » …) «


« … Tolstoï, dont le célèbre portrait par Kramskoï, … «


» … Dostoëvski par Perov, ou Pouchkine par Kiprenski  … »


» et la Boïarina Morozova partait toujours aussi tragiquement en exil en Siberie sous le pinceau de Sourikov,  … »


« … la vierge de Vladimir  … «


« … Roublov, L’annonciation, L’assomption, et surtout la Trinité, qui dégage beaucoup de douceur … »

Mercredi 15 …

Je quitte le monde des musée pour les histoires d’accidentés de la route … la trensition semble bisard mais tout va bien. Histoire de roullette russe entre l’homme et les voitures.  Superbe effet boule de neige page 119 : un geste de civisme et de simple responsabilité civile (en France) mal placé qui peut amené  à l’echec possible d’une vie (en Russie)

Lundi 20 …

Je sors du chapitre « espionnage » … toute une histoire (en fait plusieurs petites) !

Question : Madeleine, quand le lendemain de votre « prise de bec conjugale », le téléphone sonne et qu’une femme proposer un rendez-vous à votre époux … Vous restez vague sur le type de rendez-vous. Je n’ose pas lire entre les lignes de peur de « me faire tout un film », en imaginant que l’on voulait placer votre mari dans les bras d’une charmante espionne … ?

Je crois que j’envie vos enfants quand vous raconté qu’ils jouaient à crier sur  les coins et recoins ou ils pensaient avoir localisé des micros … « Des jeux d’espions », qu’elle bonheur pour des enfants !

Mercredi 22 …

Je continue à dévorer l’histoire de cette aventure !

Jeudi 23 …

Du déjà vu . Je m’aperçois que Madeleine a pensé son lire, chapitre par chapitre et non comme un tout. Cela n’empêche en rien ces histoires, mises bout à bout,  de construit une aventure cohérante et très passionnante  (  … à mes yeux) Mais pourquoi dis-je celà. Car à plusieurs reprise Madeleine reprend, repasse sur une évocation deja introduit au coeur d’un autre événement, d’une autre page.

Le dernier que je viens de lire, est ce professeur de français qui enseignait un peu par hasard … déjà croisé sur quelques lignes, il fait son retour pour longuement,  page 215.

Cela me donne des repères, dans cette vie racconté. Cette vie que j’ai du coup deja l’impression de connaitre,  et de reconnaitre.

Mercredi 29 avril

Cette vie de femme expatriée ressemble à un mélange compliqué … intendance du foyer, épouse en représentation pour la France, participation à la communoté des expatriés, et découverte du pays.

Connaissant une personne ayant vécu le même type d’expérience, je reste une fois de plus perdu entre deux sentiments.

Le premier est de me dire que se sont de « belles vacances actives » que d’accompagner son époux en voyage, en n’ayant rien de précis à faire que de vivre pour sa famille.

( Et si je ne connaissais donc pas un autre personne ayant vécu + ou  – la même chose, je ne pourrai pas réaliser …) Le deuxième sentiment  qui est celui d’admiration de ces personnes donnant à leur conjoint un partie de leur vie (et des fois, le sacrifice de leurs ambitions personnelles) au service d’une carrière et pour amener une tranquillité d’esprit à tous. Etre là, pour assuré à l’autre qu’il n’a qu’à s’occuper de lui et de son travail. Assurer le quotidien dans un pays compliqué (même juste culturellement)

Et même si être femme de militaire ressemble à un travail à temps plein (dans le cas de Madeleine) j’avoue que quand même ça semble laisser place à de bons moments pour profiter de la vie (Confirmation déduite par le nombre de musée et visite divers présentées  depuis le début du livre … je suis à la page 265)

30 avril …

Je commence à me lacer des milles et une visites de musée  énumérées … Les histoires de mussée pourraient presque faire vivre à elles seule un livre (dédié) appeler : « Les petites histoires de mussée »

Lundi 04 mai

Chapitre sur le racisme en Russie.

Madeleine se souvient des paroles de son guide Ouzbek lui expliquant que, contrairement à Moscou,  « les juifs sont heureux ici ».  Pour compléter cela je dirai (tout en étant incapable de donner les dates précises) à mon tour, ce que j’ai lu dans un livre de Catherine Poujol (Ouzbekistan, la croisée des chemins, édition Belin), comme quoi à une époque, dans certaines régions et surtout la ville de Boukhara il y avait  tellement de personne de confession juive qu’il y avait eu naissance d’un mouvement appeler les juifs Boukharoïtes. Il   disparu définitivement avec leur retour massif en Israël après la seconde guerre mondiale.  … et donc pas étonnant que les juif y soit bien perçu.

Mardi 05 …

« Lénine en expo permanante »

J’avoue que si le mausolé existe encore (Lénine a été enterré il y a peu ?), je ferai partir de ces gens curieux de voir celui qui pour moi est juste un produit marketing,  l’une des égéries de la marque CCCP (« CCCP, parce que nous le valons bien ! »).

Mercredi 06 avril

J’ai fini les dernières pages hier.  Biensur que ce livre racconte surtout un pays mais je m’attendais à une fin plus centré sur les personnages.

Je m’attendais (ou voulais)  nu fin  comme dans un film :  » Aujourd’hui, Yves est devenu … Nicolas, lui est maintenant … Pas de nouvelles de Natasha, prof de Russe, mais par contre … Et moi … »

C’est finalement pour moi, plus un récit d’aventure sur le quotidien bien particulier (à bien des niveaux) d’une famille plus que celui d’un pays.

C’est la vie facile d’une femme expatriée, qui visite. C’est la vie compliqué d’une femme en représentation pour la France, qui joue à la maitresse de maison sur commande. C’est le soutien d’une femme à son époux et sa carrière, qui se plie au protocole . C’est une mère de famille qui protège ces enfants. C’est la peur d’une femme face à un pays  étranger et « étrange ».

Je ne connais rien ou presque de ce que Madeleine présente dans son livre mais est imaginé tout ce qui y était écrit. J’ai adapté ses souvenirs à quelques images de films et autres reportages pour vivre un très bon moment.

Le fait de connaitre,  Madeleine a (peut-être et surement) joué sur  le fait de la mettre en situation avec un peu plus d’intéret qu’un autre.

Madeleine, j’ai eu grand plaisir à lire et m’imaginer vos aventures.