Samarkand

(Ecrit le 14 août 2014)

Samarkand est durant ce voyage, le seul pèlerinage que nous nous seront accordé (un peu à la dernière minute).
C’est la tristesse qui m’a d’abord envahit en arrivant en ville.
Tout est aménagé pour accueillir les touristes. L’agencement c’est fait au détriment d’un ancien charme plus sauvage. Tout est beau, propre, de navettes nous transportent. Plus rien ne se cherche ou se découvre mais tout se visite.

Mais finalement je me pleins de pourquoi ? D’avoir perdu une ambiance ?
Le décore s’est juste organiser. Il est un peu moins pour les rêveurs (comme moi) à la recherche d’un contexte (faussement?) naturel et un peu plus pour les groupes de touristes de masse. Bienvenue à ceux qui suivent un circuit chronométré entre la photo souvenir, le laïus du guide et le passage au quartier des souvenirs.

J’espère me tromper, mais c’est ce que cela m’inspire en voyant les fruits secs bien emballés.

Fruits Secs

Je souhaite pour l’économie de ce pays que les touristes aimeront cette version propre, lisse, et facile de la route de la soie.
Je reste nostalgique de ce que j’avais pu voir en 2006 (Je suis un vieux con ! : « Moi de mon temps … »).

Au soir du premier jour, la visite de l’imposante rampe de l’observatoire de Ulugbek me console. Pour nous y rendre, nous passons par la place du Registan où les mariers du jours se retrouvent avec leurs familles et amis pour réaliser les photos officielles de l’événement. La place n’a pas fait exception et c’est « organisée ». Elle a vu disparaitre des motifs de dalles et des fontaines pour faire place à une dalle lisse en sortie de la place du Régistan.

Invités au mariage

Direction l’observatoire … Une statue d’Ulugbek acceuille les visiteurs.

Ulugbek

On peut visiter un petit musée présentant les travaux de l’homme avant de jeter un coup d’oeuil aux vestiges de son observatoir.
La rampe d’observation vu d’un côté …

Observatoir d'Ulugbek

Observatoir d'Ulugbek

Et de l’autre :

Observatoir d'Ulugbek

Et puis il y a aussi Chah i Zinda. Par sa disposition spécifique et sa mise à l’écart du centre ville le site se protège naturelle de ces aménagements.

Je n’avais pas pu visiter lors des précédent passages et ne regrete pas cette surprise.
Au pas de course, avec un fils fatigué, ceux fut un plaisir pour les yeux d’observer « cette allée  » de mausolées et mosquées. Petits bijoux mis côte à côté, à flan de colline. Il me tarde déjà dit revenir.

Chah i Zinda

Chah i Zinda

Chah i Zinda

Chah i Zinda

Chah i Zinda

Chah i Zinda

Chah i Zinda

Chah i Zinda

Chah i Zinda

Chah i Zinda

Chah i Zinda

Chah i Zinda

Chah i Zinda

Sur le départ nous nous arrétons quelques secondes pour écouter l’appel à la prière qui se fait à au pied des marches, devant nous.

Chah i Zinda

Retour à notre Bed and Breakfast.

Fifty/fifty

(Ecrit le 18 août 2014)

« Fifty/Fifty » [50] est le nom que je donne à l’un des oncles de ma femme.
A l’une de nos premières rencontres, pour limiter le remplissage répété de mon bol de vodka, nous avions passé un marcher : « Un peu pour toi, un peu pour moi. Une dose, partager entre toi et moi. Fifty/fifty. »

Fifty/fifty

Je retrouve donc « Fifty/fifty », sa femme et leur fille. Une très bonne table et une très bon moment.
Avant qu’il ne retourne travailler, nous faisons une partie d’échec (que je perds).
Il essaye également de m’apprendre le Backgamon … un très bon moment.

Berceaux Ouzbek

Cette petite pipe de bois est placée sur le sexe du petit garçon (forme de « cuillère » pour les petites filles). On l’enmaillote en laissant passer la tige entre ses jambes et sortir sous ses fesses. Il peut ainsi faire pipi sans couche. Les liquides sont évaqués sous le lit  par un trou, dans un petit pot de chambre.

Aix en Provence

Semaine en famille avec un enfant plutôt .. insupportable.

Une belle ville visitée mais trop peu temps pour faire de la photo (la dure vie de papa 😉 )

Vous l’aurez compris, ne me demandez pas trop de me rappeler où je suis passé, ou même si la semaine fut exceptionnelle. Une année après il me reste néanmoins de beaux souvenirs. Comme on dit : « On oublie le mauvais pour ne garder que le bon »

En tout cas, Aix en Provence est une ville très agréable à parcourir mais un enfer pour les photographes. Les murs de la vieille ville débordes de branchement électriques et les rues photogéniques sont souvent encombrées de voitures ou de touristes (comme nous !)